Les Belges, leur histoire ...

et celle de leur patrie, la Belgique

Et au 21e siècle ?


Au 21e siècle, malgré les réformes de l’Etat intervenues depuis quelques années, les tiraillements communautaires n’ont pas pris fin. Du côté flamand, on réclame de plus en plus d’autonomie régionale alors que chez les francophones on déclare n’être demandeurs de rien.

En 2007, le CD&V (nouvelle dénomination du CVP) s’est présenté en cartel avec un nouveau parti séparatiste flamand, la Nieuw-Vlaamse Alliantie (N-VA) et gagne les élections en Flandre. La mise en place d’un gouvernement « Orange bleue » (sociaux-chrétiens et libéraux) se heurte à des difficultés insurmontables et, après 195 jours de crise, cède la main à un gouvernement intérimaire Verhofstadt III avant d’appeler les socialistes à la rescousse.

La N-VA, frustrée de ne pas voir ses idées prises suffisamment en considération, quitte le gouvernement.

Aux élections anticipées de 2010, le paysage politique belge apparaît divisé selon un double clivage :

  • En Flandre, la N-VA, parti séparatiste de droite, devient le premier parti
  • En Wallonie, le PS, parti unitariste de gauche, est le vainqueur incontestable.

Il faudra, comme l’affirme le président du PS, Elio Di Rupo, « concilier l’inconciliable ». La Belgique connaîtra la plus longue crise que le pays ait jamais vécue : 541 jours sans gouvernement de plein exercice !

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Nous arrêtons ici l’évocation des évènements politiques belges parce que, en tant que profanes, nous n’avons pas le recul suffisant pour les restituer dans un contexte adéquat. Nous laissons aux historiens le soin de les analyser avec tout le professionnalisme qui les caractérise.

Voici toutefois, en guise de vue panoramique sur l’évolution de la vie politique en Belgique, un graphique qui situe les différentes idéologies observées au cours des 2 derniers siècles …

Le pouvoir politique en Belgique
Source : Histoire de Belgique en mots et en images, p. 107
Idéologies politiques