Les Belges, leur histoire ...

et celle de leur patrie, la Belgique

Observateur attentif de la politique intérieure


L’ambition naturelle de Léopold 1er le poussait à vouloir jouer un rôle dans la vie intérieure du pays, mais dans ce domaine, les ministres lui rappelèrent les limites de ses prérogatives définies par la Constitution. Le Roi se montra dès lors très réservé dans son attitude et son langage tout en exerçant, chaque fois que la situation le permettait, un pouvoir de régulateur et de conseiller qui finit par s’imposer.

Pendant les 15 premières années de son existence, la Belgique eut des gouvernements « unionistes » composés :

  • Soit de libéraux qui allaient à la messe
  • Soit de catholiques aux idées libérales

Mais l’entente des partis politiques belges ne dura guère : dès que fut apaisée la menace hollandaise, 2 partis se créèrent sur des interprétations contradictoires du mot « liberté ». Ils s’opposeront surtout en matière d’enseignement. Le roi exerça un arbitrage subtil entre ces 2 blocs homogènes successifs :

  • Le catholique cherchant à profiter au maximum de la liberté d’enseignement
  • Le libéral où, peu à peu, l’anticléricalisme et la laïcité allaient gagner du terrain.

Léopold 1er marqua de son soutien tout ce qui concourait à l’organisation du pays et à sa prospérité :

  • La puissance de l’armée
  • L’équilibre du budget
  • L’ordre de l’administration
  • Le perfectionnement de l’outillage et, surtout, la création du chemin de fer.
Règne de Léopold 1er