Les Belges, leur histoire ...

et celle de leur patrie, la Belgique

Le choc des religions


Les Romains qui, comme les Belges, croyaient en plusieurs dieux ont fait preuve de tolérance en autorisant la coexistence des deux religions.

Au fil du temps, le culte de certaines divinités celtiques a perduré ; ce fut notamment le cas pour

  • Epona, la déesse des chevaux, qui jouissait d’un culte très répandu
  • Arduinna qui veillait à l’orée de la forêt d’Ardenne hantée de périls et d’esprits malins. Cette déesse préservait les voyageurs qui l’évoquaient au moment de pénétrer dans la forêt.

D’autres dieux celtiques finirent par perdre leur nom pour s’identifier avec les divinités romaines : Mars, Mercure, Jupiter, Apollon, Hercule ou Diane, tout en continuant à porter leurs attributs originels, notamment la roue et le maillet. Ceci suggère que pour les masses populaires, il n’y avait ni confusion ni mélange de doctrines.

Par contre, les empereurs proscrivirent les sacrifices humains et l’emprise des druides sur la population fut condamnée à disparaître en même temps.

Après de violentes persécutions et la mort de nombreux martyrs, le christianisme est finalement autorisé par l’empereur Constantin avant d’être proclamé seule religion d’Etat par l’empereur Théodose.

Le christianisme n’atteignit cependant la Belgique que tardivement quand la réorganisation de l’administration et de l’armée y eut augmenté le nombre de fonctionnaires et de soldats originaires de contrées converties à la nouvelle confession. Il implanta quelques communautés dans les agglomérations les plus importantes : Tongres, Tournai, Namur, Arlon, mais ceci dans des proportions bien modestes. Au milieu du 4e siècle, un évêché fut fondé à Tongres par Saint Servais.

Déesse Epona

Saint Servais

La déesse Epona 
Source : Encyclopédie Alpha, p. 2254

Saint Servais 
Source : Nos Gloires – J-L Huens

La Romanisation