Les Belges, leur histoire ...

et celle de leur patrie, la Belgique

La pyramide vassalique


La société féodale constituait une sorte de pyramide :

  • Au sommet figurait l’empereur ou le roi, suzerain suprême.
  • Du souverain dépendaient ses vassaux : les ducs, marquis, comtes et princes ecclésiastiques (archevêques, évêques, abbés mitrés).
  • Ces grands propriétaires étaient, à leur tour, suzerains d’une multitude de petits vassaux : les simples barons et seigneurs.
  • Venaient ensuite les petits chevaliers pauvres qui ne se distinguaient des paysans que par la possession d’un cheval de combat, d’une broigne (tunique de cuir parsemée de têtes de clous) et d’une lance.

pyramide-vassalique


Par-ci par-là on rencontrait, au sein de cette hiérarchie, un alleutier, puissant homme libre dépendant directement du souverain et n’étant soumis à aucune des obligations du vassal.

Tout ceci n’empêchait nullement que tel seigneur puisse être vassal de plusieurs suzerains à la fois ou, à l’inverse, être en partie suzerain de son propre seigneur. Ce tableau fort schématisé reflète donc une réalité beaucoup moins simple et surtout plus mouvante, inscrite en outre dans un contexte de mœurs encore bien barbares, de félonies et de renversement d’alliances …

Ainsi divisée et subdivisée, l’Europe se morcela ; les monarques régnaient désormais sur une « poussière d’Etats ».

Féodalité