Les Belges, leur histoire ...

et celle de leur patrie, la Belgique

Victoires et défaites


Par la suite, Napoléon fut entraîné dans de nouvelles guerres contre les Etats qui n’observaient pas son décret. C’est ainsi qu’il annexa les Etats du pape et qu’il conquit le Portugal. 

Les grandes victoires (parmi d’autres)

  • Austerlitz(1805) : après avoir séparé les Autrichiens des Russes, Napoléon écrasa les premiers et força les seconds à la retraite. Il supprima le vieil empire germanique et le remplaça par
    • L’empire d’Autriche
    • La Confédération du Rhin
  • Iéna (1806) : la Prusse prit la place de l’Autriche dans la coalition. Napoléon les mit en pleine déroute et la campagne fut si foudroyante que les Russes n’eurent pas le temps de venir
  • Wagram (1809) : victoire remportée sur les Autrichiens. Elle mit fin à la guerre menée par la coalition Autriche-Angleterre.

Bataille d'Austerlitz Bataille d'Iéna Bataille de Wagram
Austerlitz  
Source : Encyclopédie Alpha, p. 545
Iéna  
Source : Encyclopédie Alpha, p. 412
Wagram 
Source : Encyclopédie Alpha, p. 735


Napoléon était parvenu à l’apogée de sa puissance. L’empire français :

La France en 1810
La France en 1810

Source : Encyclopédie Alpha, p. 2674

  • Comprenait 130 départements
  • Il tenait sous sa dépendance une partie de l’Allemagne
  • Il était protégé par une série d’Etats tampons que gouvernaient des membres de la famille Bonaparte.

Mais, si Napoléon se voyait contraint de faire la guerre pour garder les conquêtes de la Révolution, l’Angleterre était fermement résolue à l’abattre. Quant à la France, elle montrait des signes de lassitude. Elle était :

  • Ecrasée sous le poids des impôts
  • Réfractaire à la conscription
  • Sourdement révoltée contre le despotisme du Maître
  • Indignée de la conduite de Napoléon à l’égard du pape qu’il tenait prisonnier à Fontainebleau

En un mot comme en cent : elle se détachait insensiblement de l’empereur.

La campagne de Russie

Le tsar ne se conformait pas au blocus continental et Napoléon décida de pénétrer en Russie avec la « Grande Armée ». Il ne se doutait pas qu’il allait se heurter à pas mal de difficultés !

Suivant leur tactique habituelle, les Russes se retirèrent vers l’intérieur en faisant le vide. L’armée française, privée de vivres et obligée de poursuivre une marche interminable en cherchant un ennemi qu’elle ne trouvait pas, commença alors à se démoraliser. Lorsque Napoléon atteignit finalement Moscou, le gouverneur n’hésita pas à faire incendier la ville et le tsar, quant à lui, réussit à faire traîner les négociations en longueur jusqu’à ce que l’hiver oblige les Français à se retirer.

Il ne restait plus qu’un dixième de l’armée française quand elle quitta la Russie.

La première abdication

En 1814, les coalisés pénétrèrent en France et se dirigèrent vers Paris par les vallées des cours d’eau. Malgré quelques victoires partielles, Napoléon ne put empêcher la jonction des troupes coalisées et leur arrivée dans la capitale.

L’Empereur, se sentant abandonné de tous, même de sa famille, abdiqua à Fontainebleau.

Le premier Traité de Paris :

  • Lui donna la souveraineté de l’Ile d’Elbe
  • Limita la France dans ses frontières de 1792
  • Restaura la royauté en faveur des Bourbons

Louis XVIII monta alors sur le trône de France. Il était le frère de Louis XVI.

Première abdication de Napoléon Louis XVIII
Première abdication  
Source : Wikipedia 
Louis XVIII
Période napoléonienne