Les princes-évêques aux 16e et 17e siècles
1505-1538 | Erard de La Marck. La puissante famille des de La Marck réussit à faire élire comme prince-évêque un neveu de Guillaume de La Marck, Erard de La Marck. Son règne de 33 ans fut bienfaisant ; par une série de mesures habiles, il réussit à relever rapidement le pays et à garantir la paix pendant son épiscopat. | |
1538-1544 | Corneille de Berghes. Imposé par Charles Quint, il démissionnera pour se marier ! | |
1544-1557 | Georges d’Autriche. Neveu de Charles Quint qui le choisit comme coadjuteur | |
1557-1564 | Robert II de Berghes. Abdique pour cause d’aliénation mentale. | |
1564-1580 | Gérard de Groesbeek. Issu d’une famille gueldroise. |
Les princes-évêques de Bavière
Au 17e siècle, les princes-évêques sont presque tous issus de la maison de Bavière. Riches, hautains et exclusivement soucieux de leurs intérêts personnels, ils avaient des goûts de potentats.
1581-1612 | Ernest de Bavière. Moins despotique que ses successeurs, il parvint à éveiller quelque sympathie. | |
1612-1650 | Ferdinand de Bavière. Neveu du précédent, il n’a jamais été ordonné prêtre ! Pendant les 23 premières années de son règne, il ne séjourna que 6 mois dans sa principauté … | |
1650-1688 | Maximilien-Henri de Bavière. Il rompit la neutralité de la principauté en autorisant Louis XIV à passer par Liège pour attaquer les Provinces Unies | |
1694-1723 | Joseph-Clément de Bavière | |
1688-1694 | Jean-Louis d’Elderen. Le coadjuteur de Maximilien-Henri (Joseph-Clément de Bavière) étant encore trop jeune pour régner, le choix se porta sur Jean-Louis d’Elderen jugé suffisamment âgé pour ne pas régner trop longtemps. |