Les rois mérovingiens
Généalogie : voir Généalogie des Mérovingiens
En consultant l’arbre généalogique des Mérovingiens, vous constaterez que la dynastie comprend de nombreuses ramifications et que les noms qui y figurent n’éveillent, pour la plupart, aucun de nos souvenirs scolaires enfouis au tréfonds de notre mémoire. Il n’entre bien sûr pas dans notre intention de vous abreuver des mille et un détails relatifs à chacun de ces souverains ; nous nous bornerons par conséquent à n’évoquer que les principaux, c’est-à-dire ceux qui, à un moment ou à un autre, ont interagi sur le territoire belge.
Par ailleurs, à la lumière de ce que nous avons mentionné auparavant, c’est sous réserve que nous citons les deux premiers rois de la dynastie.
Rois | En quelques mots … | |
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Clodion le Chevelu |
Il serait né vers 390 et décédé en 450. Il est le père supposé de Mérovée |
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Mérovée |
Fondateur de la dynastie, il serait né vers 412 et mort en 457. Il aurait régné de 448 à 457. Malgré l’obscurité qui entoure sa vie, les rois mérovingiens qui lui succéderont ne contesteront jamais son existence et se glorifieront même d’appartenir à sa lignée. |
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Childéric 1er |
Fils de Mérovée, il est né vers 435 et mort en 481. Il est le père de Clovis Ier. Son prénom signifie « Puissant à la guerre » Grégoire de Tours relate que Childéric fut détrôné par son peuple pour avoir déshonoré les femmes de ses sujets. Il se réfugia alors en Thuringe où il fut accueilli par le roi Basin. Il ne tarda cependant pas à séduire Basine, la femme de son hôte. Il la ramena avec lui dans sa province lorsque ses anciens sujets réclameront son retour sur le trône. Il épousa Basine et de ce mariage naquit Clovis Ier. |
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Clovis 1er | Figure emblématique de la dynastie. Il est né en 466 et est mort le 27 novembre 511 à Paris. Il est élevé sur le pavois en 481 à l’âge de 15 ans. C’était un guerrier intelligent, rusé et sans scrupules. Par des méthodes empreintes de stratégie barbare, il va réussir à constituer un royaume franc allant du Rhin aux Pyrénées. Nous dédions une page spéciale au règne de Clovis. |
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Clotaire 1er |
Les enfants de Clovis |
Ils se partagent le territoire et vont lutter sans merci les uns contre les autres afin d’obtenir le pouvoir ; ils feront un usage sans concession de meurtres, rapines, duplicité et autres parjures. Clotaire Ier, par exemple, est connu comme étant l’un des rois les plus cruels de l’Histoire. |
Frédégonde Brunehaut |
Les enfants de Clotaire 1er |
Des 4 fils de Clotaire Ier, nous retiendrons principalement Sigebert Ier (535 – 575) et Chilpéric Ier (539 – 584), non pas pour leur règne significatif mais plutôt pour la jalousie et la haine meurtrière que se vouèrent leurs épouses Brunehaut, reine d’Austrasie, et Frédégonde, reine de Neustrie. Ce conflit a fini par opposer les deux peuples pendant près de 2 siècles. Signalons, pour la petite histoire que, selon la légende, la reine Brunehaut aurait fait réparer l’ancienne voie romaine Bavai-Cologne à laquelle le peuple aurait donné son nom. S’il a effectivement existé une chaussée Brunehaut jusqu’au 12e siècle, il semble par contre peu vraisemblable que Brunehaut ait pu faire entreprendre des travaux en Neustrie, terre ennemie par excellence ! |
Dagobert 1er (602-639) |
Dagobert règne à nouveau sur un royaume franc unifié et restaure l’autorité royale. Pour la première fois depuis Clovis, la Gaule retrouva peu à peu sa magnificence perdue depuis de nombreuses décennies. En outre, Dagobert savait très bien administrer ses terres et n’était ni faible, ni idiot. Alors d’où diable lui vient cette réputation colportée par la chanson que nous avons tous chantée : « Le bon roi Dagobert a mis sa culotte à l’envers » ? Il s’agit en fait d’une contre-vérité historique car cette chanson a été écrite sous la révolution française et n’avait pour but que de se moquer du roi Louis XVI. A la mort du roi Dagobert Ier commence l’ère des rois fainéants |
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Les rois fainéants |
Si le règne de Dagobert peut être qualifié de grand, celui de ses enfants fut carrément lamentable et entama la décadence des Mérovingiens. Les excès auxquels se livrèrent les rois ainsi que leur manque d’envie de gouverner vont précipiter la chute de la dynastie. Puisque les rois avaient abandonné le pouvoir, il fallait que quelqu’un d’autre s’en charge. Ce sera le rôle des maires du palais. Nous aurons l’occasion d’en parler plus longuement. |