La Wallonie s’inquiète
Mais, alors que depuis les lois de 1932, la grande majorité des Flamands, satisfaite de son autonomie culturelle, s’était installée de bon cœur au foyer de la famille belge, les Wallons, jadis si unitaires, commencèrent à s’alarmer plus sérieusement :
- Il était devenu indéniable qu’une émigration ouvrière transférait de Wallonie en pays flamand d’excellentes forces ouvrières
- L’appauvrissement des veines houillères dans le Borinage laissait prévoir la fermeture prochaine d’un certain nombre de charbonnages.
Charbonnage wallon
Le Gouvernement fit ce qu’il put pour diminuer les effets de ces drames d’ordre industriel. Pour combattre le chômage, il envisagea la création, dans les secteurs menacés, d’industries de substitution d’ordre sidérurgique pouvant utiliser le matériel, les canaux et les chemins de fer existants.
Mais la grosse difficulté résidait dans le fait que les Wallons avaient une trop faible natalité.
Certains Wallons émirent l’idée de se réfugier dans le fédéralisme. Mais les motions dans ce sens se heurtèrent à un rejet par la Chambre.
Liste des chapitres :
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Avant l'indépendance de 1830
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La francisation de 1830
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Le mouvement flamand
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La question wallonne
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La question de l'université flamande
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Les Flamands revendiquent l'unilinguisme en Flandre
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Le nationalisme flamand
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La montée des tensions entre Flamands et Wallons
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La Wallonie s'inquiète
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Le contentieux communautaire devient un casse-tête
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La Belgique devient un Etat fédéral