La politique étrangère de la Belgique
En reconnaissant le royaume indépendant de la Belgique, les Puissances n’avaient pas perdu de vue leur conception de 1814, à savoir la conservation de l’équilibre européen. Or, pour conserver une position de barrière entre l’Allemagne et la France, la neutralité permanente de la Belgique constituerait la garantie du maintien de l’ordre européen.
Chaque Etat signataire du Traité des XXIV articles (Angleterre, France, Prusse, Autriche et Russie) avait pris l’engagement :
- De respecter la neutralité belge
- De la défendre contre toute agression, soit collectivement, soit individuellement.
La Belgique bénéficiait ainsi d’une neutralité garantie. Son devoir de neutralité la contraignait à maintenir son indépendance en respectant celle des autres Etats. En dehors de cette obligation, elle pouvait veiller sans contrôle à ses mesures de défense.
Le devoir de neutralité de la Belgique va devenir le fil rouge de toute sa politique étrangère.
Liste des chapitres :
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Les premiers soucis de Léopold 1er
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La Belgique devant ses premiers devoirs de neutralité
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Les ambitions de Napoléon III
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La paix, puis la guerre
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Abandon de la neutralité et politique de paix
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Le statut international de la Belgique
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La politique des mains libres
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La politique d'extension des marchés et de suppression des douanes
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Les relations hollando-belges
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L'abandon définitif de la neutralité
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Le Benelux