Le statut international de la Belgique
Le statut international de la Belgique fut, pendant quelques années, fixé par les actes suivants :
- Le Pacte de la Société des Nations (S.D.N.) qui assurait une grande sécurité à la Belgique. Chaque membre s’engageait à respecter et à maintenir l’intégrité territoriale et l’indépendance politique des autres.
- Les Pactes de Locarno (1925) : traités mutuels d’arbitrage
- Le Pacte Rhénan : par ce pacte, l’Allemagne, la France et la Belgique se jurèrent mutuellement de respecter leurs frontières et de voler au secours de celui des signataires qui serait victime d’une agression. L’Angleterre et l’Italie prirent un engagement analogue.
- Le pacte de Briand-Kellogg de 1928. Cet acte condamnait le recours à la guerre, tout en laissant aux signataires le droit de recourir aux armes s’ils se trouvaient en état de légitime défense.
Par ces différents pactes qui constituaient, avec la SDN, la base de sa politique pacifique, la Belgique était arrivée à rééquilibrer ses relations extérieures : elle était devenue à la fois « Etat garant » et « Etat garanti » puisque :
- Elle s’engageait à aider la France en cas d’agression allemande
- Et elle s’engageait à aider l’Allemagne en cas d’agression française.
Discours de Paul Hymans à la Société des Nations
Source : La Patrie belge. 1830-1930, p. 204
Liste des chapitres :
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Les premiers soucis de Léopold 1er
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La Belgique devant ses premiers devoirs de neutralité
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Les ambitions de Napoléon III
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La paix, puis la guerre
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Abandon de la neutralité et politique de paix
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Le statut international de la Belgique
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La politique des mains libres
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La politique d'extension des marchés et de suppression des douanes
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Les relations hollando-belges
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L'abandon définitif de la neutralité
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Le Benelux