L’espoir renaît
Malgré toutes ces épreuves, le moral des Belges était redevenu excellent. Car, de jour en jour, les nouvelles étaient plus réconfortantes.
- Sur le front oriental, l’offensive irrésistible des Russes pénétrait profondément en Pologne et en Roumanie
- Depuis l’inoubliable journée du 6 juin 1944, date du débarquement allié en Normandie, tous les regards se tournaient fiévreusement vers l’Ouest
- Un message radiodiffusé par Londres le 8 juin 1944 « Le roi Salomon a mis ses gros sabots » déclencha des sabotages en masse en Belgique. Mais il s’agissait également d’empêcher les Allemands de détruire le port d’Anvers.
Le débarquement en Normandie
Source :Wikipedia
Puis, les nouvelles se précipitèrent :
- Les divisions blindées de Patton avaient percé le front allemand à Avranches,
- Les Alliés submergeaient la région située entre la Loire et la Seine,
- Une seconde armée anglo-américaine avait débarqué en Provence et remontait la vallée du Rhône.
Dès la libération de Paris en août 1944, le bruit se propagea d’une offensive vers la Belgique ...
Libération de Bruxelles et d’Anvers
Dès le 8 juin, la BBC avait invité la Résistance à entrer en action contre les Allemands. A partir du 25 août, il était visible que l’occupant cherchait le salut dans une évacuation précipitée du territoire belge.
Le dimanche 3 septembre, les chars blindés du général Montgomery opéraient une avance foudroyante de Valenciennes jusqu’à Bruxelles. Le lendemain, ils atteignaient Anvers dont le port avait été sauvé de la destruction par les forces de la résistance.
Jusqu’alors, la brigade du colonel Piron (3.000 hommes), formée en Angleterre, s’était frayé un chemin le long de la côte normande vers Le Havre. Elle reçut l’ordre de pousser de l’avant et traversa la capitale, le 4 septembre, soulevant jusqu’au paroxysme la joie des Belges.
Les libérateurs sont accueillis dans la joie La Deuxième Guerre mondiale racontée aux enfants, p. 167 |
La libération de Bruxelles Histoire de la Belgique et de son expansion coloniale, p. 748 |
La Belgique fut délivrée en quelques semaines et l’on était en droit d’espérer une libération rapide de la Hollande lorsqu’il apparut que les difficultés de ravitaillement des Alliés en essence allaient temporairement enrayer leur élan.
Ne s’avouant pas vaincu, Hitler préparait en secret une dernière riposte …